La City ou Square Mile, fait partie des endroits incontournable de Londres. Première place financière internationale, elle est le berceau de plusieurs grandes entreprises des quatre coins du monde, siège de grandes institutions commerciales et bancaires. En plus d’être un célèbre quartier d’affaires, on la reconnaît, également, pour ses nombreux gratte-ciels et son histoire.
Présentation du lieu
Lorsqu’on parle de Londres, il est quasiment impossible de faire impasse sur La Cité de Londres, communément appelée La City. Cœur historique et financier de la ville, ce grand quartier de 300 hectares est un joyau de la couronne britannique. Situé au cœur même de la capitale britannique, on y retrouve, notamment, les sièges sociaux de nombreuses banques d’envergure, ainsi que de grandes compagnies d’assurance et plusieurs entreprises multinationales. La City est connue pour être la troisième place financière au monde et se trouve donc derrière New York et Tokyo. Aujourd’hui encore, le London Stock Exchange (la Bourse de Londres) constitue un marché mondial de devises très puissant. Il s’agit, également, d’un lieu empreint d’histoire, ouvert sur la mondialisation.
Histoire du quartier des affaires de Londres
Avant d’être connue comme étant le principal quartier d’affaires Londres, La City était connue sous le nom de « Londinium ». Il s’agit de l’un des bastions des Romains à l’antiquité. Grâce à son emplacement stratégique (bordant la Tamise), le quartier était également le cœur du commerce maritime romain. Déjà, de ce temps, le lieu abritait les échanges de marchandises et fut surnommé « London Market » ou « Lundenwic » en latin. Petit à petit, l’Empire romain perd de son succès. La City est alors automatiquement abandonnée par le monde des affaires et du commerce. Mais cela ne fut que de courte durée. Lors de la reconstruction des royaumes unifiés britanniques, La City devient une cité royale et religieuse, sous la protection d’Alfred le Grand, premier roi d’Angleterre. Même après la chute de Londres, La Cité reste intacte. En 1666 elle connait tout de même une rénovation importante. En effet, un grand incendie détruit la majorité des bâtiments du quartier. Au début des XVIème siècle son apogée est imminent.
Au fur et à mesure, et sans grande surprise, La City devient alors le cœur des activités bancaires et financières européennes. La création du Royal Exchange en 1565 par Sir Thomas Gresham en est pour grand-chose. En 1734, la Banque d’Angleterre se déplace dans le quartier. Petit à petit, d’autres mastodontes commencent à s’installer dans la Cité de Londres : des entités financières, des banques ou autres acteurs du marché de l’assurance. Le XVIIIème siècle est marqué par l’essor de l’industrie. Ce qui permet, une fois de plus, de donner un coup de pouce à Londres et sa cité. Ainsi, la révolution industrielle apporte des changements positifs sur les activités financières de ces quartiers et ce ne sont pas seulement les entreprises anglaises qui participent à cette révolution.
Il est donc normal que quelques années plus tard, Saque Mile deviennent un pilier de la puissance britannique. Vers le XIXème siècle, la City est la « reine du monde financier ». Cela entraine la mise en avant du système monétaire de la Grande-Bretagne, le livre sterling. Ainsi, la Banque d’Angleterre augmente son taux de réserve d’or. Résultat : Square Mile attire de plus en plus et est même plébiscité par les placements financiers. Ainsi, la puissance de ce quartier britannique s’installe à l’international. Au XXème siècle, l’économie britannique se retrouve derrière l’économie américaine. Mais cela n’empêche pas le quartier britannique de briller. Au contraire, il continue son élancée et ne connait aucun déclin financier.
La City est par ailleurs un haut lieu de la finance internationale. Selon les chiffres, le tourisme d’affaire de ce quartier présenterait près de 13 % du PIB britannique en 2009. Il s’agit, principalement, d’un quartier d’affaire, car on y recense 300 000 travailleurs, contre 8 000 résidents. La Cité des Londres a, également, une grande particularité : elle est gérée par un « lord-maire » qui est élu pour un an. Afin d’assurer la sécurité, le quartier a en son sein sa propre force de police.
Mais aujourd’hui, est-ce que cette histoire glorieuse et ce succès prolifère encore ? Il faut dire que l’avenir de cette prestigieuse cité n’est pas encore tout à fait certain. Depuis quelques années, un nouveau centre financier a vu le jour sur l’île britannique : Canary Wharf. Situé dans le district de Tower Hamlets, il pourrait très bien faire de l’ombre à La City. Et pour cause, plusieurs entreprises, qui autrefois ont siégé dans le Square Mile, ont décidé de s’y installer. Toutefois, l’on constate qu’il n’y a aucune rivalité ou confrontation entre les deux quartiers d’affaires. Au contraire, il y a de fortes chances qu’ils se lient pour n’en faire qu’un.
Néanmoins, l’on ne peut pas nier que l’attractivité de La City a vu un déclin important à la suite du Brexit. En effet, depuis le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne d’autres places financières européennes ont été mises en avant. C’est le cas, par exemple, de Paris ou Luxembourg. Selon les experts de la finance, ce déclin est limité si le scénario de fusion entre La City et Canary Wharf se réalise. Bonne nouvelle, toutefois, la cité londonienne est toujours considérée comme étant l’un des paradis fiscaux les plus grands du monde. Et ce statut ne va, certainement pas, quitté ce joyau du Royaume-Uni.
Quelles sont les entreprises installées à La City à Londres ?
Comme vous l’aurez compris, ce quartier situé au cœur de Londres accueille de nombreuses grandes entreprises. Ce quartier a particulièrement la faveur des groupes financiers, des assurances ainsi que des institutions bancaires. Les secteurs les plus représentés sont : bancaire, comptable et juridique. On peut y retrouver, notamment, le siège de grandes entreprises comme HSBC, RBS, Accenture ou encore Ashurts LLP. Pour vous donner une idée des occupants de valeur, voici un top 10 des plus grands noms installés sur le sol de La City :
- Goldman Sachs
- UBS
- Banque d’Angleterre
- Deloitte
- Nomura
- CMS
- JP Morgan Chase
- M&G
- Deutsche Bank
- Schroders
- Bank of New York Mellon