Faire d’une passion un métier. C’est le rêve de tout joueur de jeux vidéo, que ce soit sur console ou sur PC. Avec l’essor considérable que ce domaine connaît ces dernières années, des écoles supérieures spécialisées en gaming ont ouvert leurs portes un peu partout dans l’Hexagone. Si vous faites partie de ces jeunes rêveurs avec plein d’ambition, voici tout ce qu’il faut connaitre sur ces établissements et ce qui vous attend.
Le contexte actuel des jeux vidéo
Il y a encore quelques décennies, les jeux vidéo se permettaient surtout de se détendre tranquillement dans son salon avec ses amis et s’amuser devant l’écran de télévision. Aujourd’hui, la donne a changé et cet univers a considérablement évolué.
En effet, les jeux en ligne étant de plus en plus répandus, il est désormais possible d’affronter des joueurs situés à des milliers de kilomètres de chez soi ou de former une équipe avec des coéquipiers que vous n’avez jamais vus et dont vous ne connaissez que leurs pseudonymes.
Dans cette optique, l’idée de créer des compétitions est alors née, au départ, des tournois interrégionaux, puis nationaux jusqu’à atteindre une ampleur mondiale. Et qui dit compétition dit trophées et récompenses.
C’est ainsi que le jeu vidéo s’est professionnalisé et que des joueurs pros, appelés « pro gamers » ont commencé à émerger ici et là, jusqu’à créer des tournois d’une envergure équivalente à la réalité. Par exemple, le championnat de foot français possède bien son équivalent virtuel, le « e-Ligue 1 » qui voit de nombreux pro-gamers portant les maillots des 20 équipes de l’élite du foot s’affronter durant une saison pour voir qui sera le champion de France.
Cerise sur le gâteau, le monde de l’e-sport englobe toute une panoplie de catégories de jeux différents : simulation de course automobile, jeux de tir, football, basketball, les jeux de stratégie…
L’e-sport, est-ce réellement prometteur d’une belle carrière professionnelle ?
Jouer et passer du bon temps, c’est bien. Mais est-ce réellement prometteur pour l’avenir du jeune passionné ou, après cinq ans de carrière, regrettera-t-il d’avoir fait ce choix ?
Eh bien, le jeu vidéo est, aujourd’hui, un véritable métier aussi bien que le commerce et la comptabilité. Même si cette initiative a mis du temps à se mettre réellement en place, il est totalement possible de faire carrière et de prendre sa retraite dans le monde du jeu vidéo.
Durant sa « jeunesse », un pro gamer sera amené à faire diverses compétitions et s’entrainer. Il aura ainsi des missions « sur terrain ». Avec les années qui s’accumulent, il laissera la place aux nouveaux jeunes et il aura des fonctions de superviseur de ces jeunes. Son expérience les aidera à vite évoluer. Il pourra également, grâce à ses formations dans les écoles de gaming, effectuer des tâches en back court, c’est-à-dire s’occuper un peu plus de la préparation et du côté administratif de l’institution où il travaille.
Afin de vous donner un aperçu de ce que peut encaisser un pro gamer, un joueur appartenant à des équipes officielles peut gagner entre 1 000 et 5 000 $ par mois. Il arrive même que les joueurs les plus populaires gagnent jusqu’à 10 000 $ en un mois, sans compter les diverses primes liées aux victoires.
L’industrie du jeu vidéo est un secteur qui se porte on ne peut mieux. Par exemple, avec un chiffre d’affaires de près de 108 milliards de dollars en 2017, ce domaine est fructueux et avec les avancées technologiques dans le monde vidéoludique, il est difficile de croire que la donne pourrait basculer dans un futur proche.
Tout laisse donc croire que la carrière dans les jeux vidéo a encore de beaux restes devant elle et tous ceux qui souhaitent s’y plonger peuvent le faire sans hésitation.
Les formations à suivre pour devenir pro gamer
Il est faux de penser que les étudiants dans les écoles de gaming passent leur temps à jouer devant les écrans, manettes en main. En réalité, ils suivent des cours théoriques basés sur d’autres domaines, tels que le management, le droit, la communication ainsi que le graphisme ou la rédaction web.
Comme mentionné plus haut, ils ne vont pas passer leur vie à affronter des adversaires installés confortablement derrière leur bureau gaming. Ils doivent déjà préparer l’après-compétition, quand ils devront se convertir à des fonctions plus axées dans les coulisses des compétitions.
Ainsi, ils seront formés pour devenir coach, analyste, journaliste spécialisé, community manager, régisseur, vidéaste, monteur, blogueur, streamer… Bref, les métiers sont aussi évolués et diversifiés que pour les autres secteurs.
Les écoles d‘e-sport sont ouvertes à tous ceux qui sont titulaires d’un baccalauréat. Les candidats ayant suivi des formations universitaires et possédant des diplômes tels que le BTS ou un diplôme en école de commerce, étoffées d’une expérience dans le milieu du gaming seront favorisés.
La moyenne d’âge des étudiants qui s’inscrivent dans une école gaming tourne autour de 22 ans et sans aucune limite d’âge. Les candidats doivent passer un entretien après avoir passé l’étape de la sélection de dossiers. Il est également possible que les écoles leur fassent passer des épreuves écrites et orales.
Quelques écoles permettant d’accéder au statut de pro gamer
Pour conclure cet article, voici quelques écoles de gaming parmi les plus réputées en France et qui forment les meilleurs professionnels du monde de l’e-sport.
Gaming Campus est l’une des écoles qui offrent une plus grande diversité de formations aux étudiants. Vous pouvez choisir 3 voies et devenir vidéaste, streamer et pro gamer. En ce qui concerne ce dernier point, l’établissement est en partenariat avec les équipes mondialement connues de l’e-sport comme Vitality ou MCES.
Paris Gaming School est également une école Pro Gamer très appréciée qui forme des professionnels pendant 9 mois. Les diplômés peuvent exercer divers métiers dans le management, la communication et la production.
Enfin, la Helios Gaming School basée à Metz propose diverses branches de formations. Vous pouvez devenir des joueurs professionnels ou travailler directement en back court comme community manager ou organisateur évènementiel ainsi que journaliste spécialisé.