Attention : ce qu’ils faisaient aux compteurs linky a mené à leur perte !

Condamnation pour trafic : ils faisaient chuter les compteurs linky

Je suis constamment à l’affût des évolutions dans notre société, notamment les affaires judiciaires qui révèlent des pans moins glorieux de l’ingéniosité humaine. La fraude aux compteurs d’électricité Linky s’est révélée être un sujet brûlant, notamment à Besançon où un procès a récemment mis en lumière les agissements frauduleux de deux individus particulièrement habiles.

Du subterfuge à la condamnation

Imaginez votre compteur électrique qui, comme par magie, enregistre une consommation bien inférieure à la réalité. C’est exactement ce que de nombreux clients pensaient être une aubaine, grâce à l’intervention de deux hommes aux profils complémentaires. L’un, un stratège en affaires, trépidant à l’idée de séduire de nouveaux clients, tandis que son compère, un technicien de première classe, manipulait les compteurs avec une adresse confondante. Leur tactique ne manquait pas d’astuce : une dérivation occultée dans les entrailles mêmes du compteur Linky, détournant la mesure de la consommation réelle d’électricité.

Leur entreprise illégale, bien rodée, leur permettait d’émettre des factures salées pour leurs services frauduleux, allant de 1 000 à 2 500 euros. Cette tarification était la contrepartie d’une réduction, parfois vertigineuse, de la consommation électrique déclarée, flirtant dans certains cas avec les 75% de réduction. Le procureur Etienne Manteaux, en gardien intransigeant de la loi, a sévèrement pointé du doigt cette escroquerie organisée, soulignant l’étendue de leur réseau dans la région Bourgogne-Franche-Comté.

La sentence tombe

L’issue du procès a démontré la rigueur de notre système judiciaire, frappant de plein fouet les fautifs. Le technicien, un homme de 31 ans, a reçu une sentence accablante : deux ans de prison dont la moitié assortie d’un sursis probatoire, un handicap d’une amende substantielle et l’interdiction de toute gestion d’entreprise pour une longue période de 15 ans. De surcroît, il a subi la confiscation de ses biens matériels, marque tangible d’une chute vertigineuse.

Quant à son acolyte, âgé de 46 ans, il n’a pas été épargné par la justice. Condamné à une peine d’un an avec sursis probatoire, il doit également participer au remboursement des sommes détournées à Enedis. Ce tandem regrettera longtemps leur entente illicite, les conséquences s’étendant bien au-delà de leur cercle immédiat.

Un phénomène alarmant

L’ironie du sort ne se termine pas là. Selon le procureur Manteaux, la tricherie avec les compteurs Linky n’est pas un cas isolé, mais bien un « phénomène en pleine expansion ». Des dizaines de milliers de compteurs, répartis sur tout le territoire national, pourraient avoir été altérés. Face à cette vague d’illégalités, le procureur appelle les usagers impliqués à régulariser leur situation promptement, avant que l’engrenage judiciaire ne les rattrape inéluctablement.

Enedis, de son côté, ne reste pas les bras croisés. L’entreprise, avec une vigilance accrue, prend à cœur la sécurité publique et dépose plainte sans faillir contre toute manipulation frauduleuse de ses compteurs. Insiste-t-on assez sur le fait que de telles infractions ne sont pas des peccadilles, mais des transgressions lourdement punissables, avec à la clé des sanctions pouvant atteindre le million d’euros et jusqu’à 10 ans d’emprisonnement ?

Et pour ceux qui tremblent à l’idée de voir leurs abus exposés à la lumière de la justice, des portes s’entrevoient, conduisant à des négociations de composition pénale. Ces arrangements pourraient leur épargner des peines plus sévères, en échange d’amendes salées, mais plus clémentes qu’un jugement plus impitoyable encore.

Je vous invite, cher lecteur, à méditer sur les conséquences graves engendrées par de telles dérives. Je vous exhorte à pratiquer la prudence et à respecter scrupuleusement les lois qui régissent notre société. Après tout, n’est-ce pas notre sens du devoir et de l’intégrité qui préserve l’équilibre et la justice au sein de notre communauté ?

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